Année 2017


A-t-on le droit de mentir aux enfants ? Qu’en pensez-vous ?

Décembre 2017

 

Tous heureux de nous retrouver, nous nous installons dans un brouhaha familier et joyeux !

Ce 39ème P’tit Déj' revêt un caractère particulier, puisqu’il est proche des fêtes de fin d’année ! A l’heure où nos petits se réjouissent à l’avance de la venue du Père Noël, une question s’impose :

 

“A-t-on le droit de mentir

aux enfants ? Qu’en pensez-vous ?”

 

Petits ou grands mensonges, non-dits, secrets de famille... nous sommes tous confrontés, à un moment donné de notre vie, à ces comportements parfois lourds de conséquences.

 

Les histoires du père Noël, des ogres et des fées, ravissent et construisent l’imaginaire de nos petits enfants. Il est alors souhaitable de les accompagner sur ce chemin rempli d’étoiles, en posant toutefois avec sagesse des limites acceptables.

Les menaces improbables des parents, rarement suivies de faits, leurs explications édulcorées de la vie, pour masquer une réalité trop crue, sont parfois des outils mensongers et faciles d’éducation de leurs enfants.

 

Plus gravement, taire une vérité sur des sujets aussi importants que l’adoption, la filiation, l’abandon, l’adultère, le deuil ... peut être source de souffrance. Si la vérité est difficile à dire, le mensonge fait mal. Par nos micro-comportements, nos hésitations, nos regards fuyants, le mensonge transpire et peut se répercuter de génération en génération.

Il souligne et aggrave le tord qu’il espérait cacher. Il engendre la souffrance aussi bien pour celui qui le fait que pour celui qui le découvre.

 

 

Nous mentons aussi à cause de la peine que nous pourrions causer, par honte, par faiblesse, par manque de caractère... parce que nous ne sommes que des hommes et des femmes chargés de blessures. 

Mais mentir, c’est également se discréditer auprès de la personne qui découvre notre tromperie et qui n’a plus confiance. Pourquoi offrir une imposture au risque de tout perdre ? Habillons plutôt notre vérité d’amour pour qu’elle soit plus facilement reçue...

 

Alors changeons d’attitude, prenons la décision de ne plus mentir et de respecter la parole de Jésus qui nous exhorte, nous chrétiens, de le suivre sur son chemin, celui de la vérité et de la vie !

 

Psaume 119:29 ; 43-45

v29 “Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce de suivre ta loi !”

v43 “N’ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la vérité ! Car j’espère en tes jugements.”

v44 “Je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité.”

v45 “Je marcherai au large, car je recherche tes ordonnances.“

 

Mentir enferme, dire la vérité libère...

 

Jean 8:36-37

“Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous.”

 

La liberté se trouve dans la vérité...

 

Et si ce chemin est semé d’embûches, difficile à prendre, il est toujours possible de demander pardon à celui que nous avons blessé, et bien évidemment à notre Père Céleste qui ne cesse de nous aimer.

 

 

Isabelle




Devant le mal, le silence est soit coupable, soit complice ! Qu’en pensez-vous ?

Novembre 2017

 

Le thème révélé aujourd’hui est grave. Il travaille plus notre conscience que notre réflexion...

 

“Devant le mal, le silence est soit coupable, soit complice ! Qu’en pensez-vous ?”

 

Tous attablés devant nos “P’tit Déj'”, dans la chaleur réconfortante de notre assemblée, l’émotion est cependant perceptible face aux images “chocs” qui défilent à l’écran, à une réalité crue montrée sans détour.

  • Villages entiers incendiés, déportations et transferts forcés de populations, meurtres de familles entières...le nettoyage ethnique des Rohingyas est une douloureuse réalité.
  • žDes chrétiens, partout dans le monde, sont gravement persécutés. L'ONG Portes Ouvertes estime qu’ils atteignent 215 millions dans les 50 pays de l'index (Corée du Nord, Somalie, Afghanistan, Pakistan, Soudan, pour les top 5).
  • žAu XXIème siècle, dans certains pays, des jeunes filles mineures sont mariées de force, violées, maltraitées, sacrifiées à une vie de soumission.
  • žDes petits enfants noirs faméliques, dont les regards de détresse crèvent l’écran, heurtent notre sensibilité... En 2017, des millions d'Africains souffrent encore de la famine !
  • Au XXIème siècle, dans les rues de Paris, des femmes chinoises, des pays de l’est, africaines ou autres étrangères se prostituent pour envoyer de l’argent dans leur pays. Des françaises le font aussi pour payer leurs études, ou encore pour pouvoir simplement se nourrir.
  • Au XXIème siècle, il n’est pas rare de voir des SDS (sans domicile stable), dormir sur un carton, fouiller dans les poubelles, sans l’espoir d’un lendemain meilleur.

 

La solitude, la dépression, les problèmes de santé induisent le suicide, première cause de mortalité pour ces personnes en marge de la société. On estime qu’elles sont 140 000 à dormir régulièrement dans la rue ou dans des foyers, et n’ont aucun domicile.

 

Et la liste est longue... le mal est présent et nous accable. Oui, notre silence est coupable, insidieusement complice ! Fermer les yeux face à l’innommable, par peur, par impuissance, par facilité, semble être monnaie courante de notre vie confortable.

 

Alors, que faire ?

 

Et si nous étions tous responsables les uns des autres ? Rien que porter un regard bienveillant sur notre prochain, simplement être prêt à aider, à soutenir, à accompagner dans la mesure de nos possibilités, à l’échelle de notre vie, faire un petit pas dans la bonne direction, juste pour faire reculer... le mal.

 

Les solutions existent, Jésus nous dévoile sa règle d’or...

Matthieu 7:12

“Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi des prophètes.”

 

Marc 9:36-37

“Et il prit un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et, l’ayant pris dans ses bras, il leur dit : Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même ; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m’a envoyé.”

Lorsque nous faisons du bien à une personne, alors nous faisons aussi du bien à Jésus, et nous le faisons aussi à Dieu, qui nous a fait cadeau de son fils.

 

Par le respect de la parole de Dieu, par la conscience du monde qui nous entoure et l’aide que nous portons à notre prochain, alors nous sommes aussi les acteurs bienveillants d’une vie

meilleure, car faire du bien, c’est aussi combattre le mal...

 

 

Isabelle




La science et la foi sont – elles incompatibles? Qu’en pensez-vous ?

Octobre 2017

 

La salle est comble ! Le succès de notre p’tit Déj', toujours aussi convivial, est manifestement grandissant. Il faut reconnaître que les sujets abordés sont propices aux échanges et à la réflexion !

 

« La science et la foi sont–elles incompatibles ? Qu’en pensez-vous ?»

 

De tous temps la science et la foi se sont opposées, bien souvent sous couvert de mépris et de haine. Dogmatisme aveugle, obscurantisme sanglant... le passé témoigne.

 

Chercher, expliquer de l’infiniment petit à l’infiniment grand, poser des hypothèses, expliquer, rationaliser le complexe... c’est effectivement le rôle du scientifique dont le moteur est la découverte. Mettre la science au service de l’homme !

 

Chercher, admirer de l’infiniment petit à l’infiniment grand, poser un regard bienveillant et confiant sur ce qui nous entoure et nous dépasse, accueillir l’Esprit de Dieu pour un cheminement vers la vérité... c’est effectivement ce qui anime une vie de foi. Mettre l’homme au service de Dieu !

L’union de la science et de la foi résonne–t-elle comme une injure ?

Johannes Kepler, Copernic, Isaac Newton, Albert Einstein et bien d’autres hommes “de savoir” reconnaissent que notre univers grandiose et merveilleux n’a pu naître du hasard. La conscience de cette divine construction du monde nous ramène à plus d’humilité.

Les scientifiques d’aujourd’hui parlent d’un “big bang” à l’origine de la création de l’univers. Mais qui a produit l’étincelle ? La cause à un effet existe forcément...

 

Rien de ce que dit la Bible ne s’oppose à ce que dit la science. N’oublions pas que Dieu a créé la soif de vérité en chacun de nous. Et la science inévitablement, au fil de ses découvertes, est amenée à pointer son doigt vers Dieu...

 

 

 

 

Jean-Luc nous invite à relire des passages de la Bible, très évocateurs de l’œuvre de Dieu, notamment :

 

Psaume 19:1-7

“Au chef des chantres, Psaume de David.

Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains.

Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit.

Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit étendu :

Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde, où il a dressé une tente pour le soleil. Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, s’élance dans la carrière avec la joie d’un héros ; [...]”

David, rayonnant de sa relation intime avec Dieu, évoque magnifiquement la création de l’univers.

 

Job 28:20-28

“...D’où vient donc la sagesse ? Où est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tout vivant, elle est cachée aux oiseaux du ciel. Le gouffre et la mort disent : Nous en avons entendu parler. C’est Dieu qui en sait le chemin, c’est lui qui en connaît la demeure ; Car il voit jusqu’au extrémités de la terre, il aperçoit tout sous les cieux. Quand il régla le poids du vent, et qu’il fixa la mesure des eaux, quand il donna des lois à la pluie, et qu’il traça la route de l’éclair et du tonnerre, alors il vit la sagesse et la manifesta, il en posa les fondements et la mit à l’épreuve. Puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse ; S’éloigner du mal, c’est l’intelligence.”

Là encore, nous comprenons l’œuvre de Dieu dans toute sa dimension...

 

Alors non, il n’y a pas forcément incompatibilité entre la science et la foi. Avec un regard et un esprit ouvert et curieux, voire scientifique, avec cette volonté de chercher sans a priori, utilisons notre intelligence et notre sagesse pour progresser ensemble dans la connaissance... celle de notre Créateur !

 

 

Isabelle

 

(http://www.scientifiques-chretiens.com)




Le travail est-il fait pour l’homme ou l’homme pour le travail ? Qu’en pensez-vous ?

Septembre 2017

 

C’est jour de rentrée aussi pour ce P’tit Déj' de septembre ! L’épineuse question de la reprise du travail se pose, après une pause estivale bien méritée.

Le thème du jour, fort à propos, soulève le questionnement suivant :

 

“Le travail est-il fait pour l’homme ou l’homme pour le travail ?
Qu’en pensez-vous ?”

 

 

 

Les vidéos projetées et les idées échangées témoignent incontestablement des multiples difficultés rencontrées dans le monde, oh combien exigeant, du travail !

Performer, se surpasser, atteindre les objectifs, être présent, disponible semblent être les maîtres mots de la bonne conduite à tenir. Alors, force est de constater, que la suractivité peut vite dériver en burn out, voire en suicides dans les cas extrêmes...

 

Le travail est-il vraiment fait pour l’homme ?

Henri Salvador a bien souvent chanté “Le travail, c’est la santé !”. Oui, mais... qu’entendait-il vraiment par là ?

 

Le travail a une place importante dans notre vie... mais pas toute la place. Accordons-nous des activités qui nous font plaisir.

Rester soi-même et mettre nos qualités au service de notre activité professionnelle sont des moyens aussi de reprendre le gouvernail.

Mieux s’organiser afin de mieux gérer son temps permet de préserver le fragile équilibre entre le travail et la vie de famille.

Tout “job” doit rester un outil permettant de s’épanouir dans la vie de tous les jours.

On doit le mener posément, en toute intelligence, dans le respect de soi-même et des autres. Même s’il fait l’objet d’une vocation, le travail ne doit pas envahir notre quotidien au risque de nous aveugler, de nous couper des autres.

 

 

 

Alors oui, le travail est fait pour l’homme, et non le contraire... Se réaliser dans son travail, en toute conscience, selon ses choix et ses valeurs, fait partie de la vie. Le travail, somme toute nécessaire, est à notre service. A nous de lui réserver sa juste place.

 

Que nous dit la Bible ?

 

Genèse 2:15

“L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder.”

Nous comprenons que le travail est un dessein de Dieu.

 

Exode 20:9-10a

“Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage [...]”

C’est Dieu qui fixe les conditions du travail, avec un temps de repos indispensable.

 

Ecclésiaste 5:18

“Mais, si Dieu a donné à un homme des richesses et des biens, s’il l’a rendu maître d’en manger, d’en prendre sa part, et de se réjouir au milieu de son travail, c’est là un don de Dieu.”

Nos compétences professionnelles doivent être considérées comme un don de Dieu. Charge à nous de les développer et de les utiliser à bon escient.

 

Jean 6:27

“Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu lui-même a marqué de son sceau.”

Jésus remet les choses dans la bonne perspective. Il faut investir notre énergie dans ce que Dieu veut que nous fassions.

 

Notre principal travail n’est-il pas de progresser sur le chemin qui nous mène à l’Éternité ?

 

 

Isabelle




“L’homme ne possède rien de plus précieux, ni de plus important que le temps” - Ludwig van Beethoven

Juillet 2017

 

Ce que vous trouverez toujours au P’tit Déj', c’est de l’enthousiasme, de la bonne humeur et des cœurs joyeux ! Cette 35ème rencontre, dernière avant nos congés d’été, ne déroge pas à la règle ! Partage, écoute et une bonne dose de fraternité, tout y est pour nous consacrer au thème du jour :

 

“L’homme ne possède rien de plus précieux, ni de plus important que le temps” - Ludwig van Beethoven

 

Le débat est lancé et les discussions vont bon train... sans perdre de temps !

 

Rattraper le temps perdu, savoir tuer le temps, mais aussi le perdre, ou bien le donner... le temps insaisissable, allié ou ennemi, est un problème pour bon nombre d’entre nous !

Inexorablement la pendule avance, insensible à notre agitation, à notre envie furieuse de remplir notre agenda. Le “toujours plus” et le “plus vite” se traduisent bien souvent par une perte de temps en futilités, une désorganisation stressante et le sentiment de s’essouffler dans une course perdue d’avance...

 

Alors faut-t-il vraiment chercher à gagner du temps ? Non assurément, le temps ne se gagne pas, il se savoure !

 

“Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde” Socrate

 

Savoir gérer ses priorités, porter son attention première à ce qui est essentiel à notre vie, savoir se poser, passer du temps avec un ami dans la souffrance ou dans la joie, prendre le temps de regarder, d’écouter ce qui nous entoure, sont autant de véritables repères à notre équilibre, notre bien-être et notre devenir.

 

 

Gardons à l’esprit que Dieu est avec nous, à chaque instant, créateur de notre temps, maître de notre horloge. Accordons lui notre attention toute particulière, en modulant nos journées dans le respect de l’essentiel, son amour attentionné... Il nous le rappelle :

 

Ecclésiaste 3:1-8

“Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; ... un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.”

 

Alors tout comme Moïse, demandons à Dieu :

 

Psaume 90:12

“Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse.”

 

Psaume 90:14

“Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse.”

 

L’important n’est pas de gagner du temps, de chercher en vain à le maximaliser, mais de redonner à chaque instant de notre vie toute sa précieuse dimension, véritable bénédiction de Dieu.

 

 

Isabelle




La beauté n’est-elle pas dans les yeux de celui qui sait regarder ? Qu’en pensez-vous ?

Juin 2017

 

Le 34ème P’tit Dej est lancé !

Si Claire-Lise, Mélody et Quentin s’appliquent joyeusement à nous servir les cafés, thés et croissants, Jean-Luc, quant-à-lui, nous dévoile, à grand renfort d’indices, la question-débat du jour !

 

“La beauté n’est-elle pas dans les yeux de celui qui sait regarder ? Qu’en pensez-vous ?”

 

Les discussions animent chacune des tables et s’appuient également sur des vidéos, petits micros- trottoirs, reflets des courants de pensées de notre société “moderne”.

 

Aujourd’hui, pour beaucoup de personnes et notamment les jeunes, la beauté répond à des critères bien précis. Être beau, c’est ressembler à l’image parfaite de l’homme ou de la femme, star adulée des magazines en vogue. C’est s’identifier aux canons de beauté du moment, mince, grand, bronzé, musclé, ... parfait. C’est ne se soucier que du regard de l’autre avec toujours cette peur de décevoir.

Cette beauté là est “fabriquée”, éphémère, cruelle aussi car inatteignable. Elle engendre un sentiment perpétuel d’insatisfaction, une recherche continuelle d’une certaine perfection, véritable source de mal-être.

 

Mais c’est d’imposture qu’il s’agit, de conditionnement, d’errance... on se trompe de chemin !

 

 

 

La beauté est infiniment plus secrète, plus fine, plus précieuse que cela. On la décèle avec le cœur... Elle est en toute chose pour celui qui sait la regarder, la deviner. Elle ne se calcule pas, elle est insaisissable, ses facettes sont infinies, elle est l’essence même de la création !

 

La beauté est en chaque chose, en chaque être. Il suffit de la chercher avec un regard d’amour pour qu’elle apparaisse évidente et lumineuse.

Nous sommes tous des chefs d’œuvres de Dieu, uniques, ses créatures merveilleuses...

 

Alors restons naturels, regardons à l’essentiel, marchons dans les pas de Dieu, sur le chemin de la vraie beauté, ... juste dans la lumière.

 

La Bible nous le confirme,

 

1 Samuel 16:7

“Et l’Eternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur.”

 

Jérémie 31:3

“De loin l’Eternel se montre à moi : Je t’aime d’un amour éternel ; C’est pourquoi je te conserve ma bonté.”

 

Oui, la beauté est dans les yeux de celui qui sait regarder... et bien évidemment dans les yeux de notre Père Céleste, qui nous a voulus, qui nous aime tels que nous sommes, et cherche à nous transformer...

 

 

Isabelle




De la souffrance, l’espoir peut-il naître ? Qu’en pensez-vous ?

Mai 2017

 

Les embrassades sont distribuées, les rires fusent comme à l’accoutumée... le café et les croissants sont servis. Oui, nous sommes bien au P’tit Déj' de l’Isle-sur-la-Sorgue, dans l’espace de partage et de convivialité de notre belle église ! Nous sommes impatients de découvrir le thème du jour :

 

“De la souffrance, l’espoir peut-il naître ? Qu’en pensez-vous ?”

 

Au travers de divers témoignages visionnés à l’écran ou partagés par nos amis, comme Allan et Mélody, nous comprenons tout d’abord que la souffrance éprouvée peut être, dans certains cas, induite involontairement par notre propre conduite, par nos choix de vie pas toujours judicieux, dangereux même, voire destructeurs. C’est le cas par exemple de cet homme perdu dans l’enfer de la drogue, des dealers et qui, contre toute attente, va trouver une voie de sortie...

 

D’un autre côté, la souffrance peut être issue aussi d’une situation de vie douloureuse qui nous est imposée par autrui. Comme nous le témoigne Allan, la séparation de ses parents et une enfance privée de père, ont créé des blessures, des traumatismes, berceaux de souffrance sur le chemin de vie...

 

Quelque soit son origine, et aussi forte qu’elle puisse être, la souffrance, révélatrice de notre vécu, n’est pas faite pour se perdre dans un abîme sans espoir.

Alors que faire ? Mélody nous parle de Dieu, ce Père céleste vers lequel elle a déposé son fardeau. Elle lui a laissé le total contrôle... la porte s’est ouverte, le succès est entré !

 

 

La souffrance ne serait-elle pas utilisée par Dieu, comme un canal, un levier, un moyen de nous parler, de nous conduire ?

 

 

Dieu peut volontairement bloquer notre chemin de vie, afin de nous faire comprendre qu’il est maintenant temps de changer de direction. Dieu utilise les évènements, il est aux commandes, laissons-le conduire notre navire...

 

Le témoignage d’une personne paralysée dans un fauteuil roulant, suite à un accident, est très révélateur de l’action de Dieu, toute puissante, qui fait naître l’espoir quand tout semble à jamais perdu. Sa souffrance liée à la peur de la mort s’est transformée en une joie de vivre, une relation d’amour avec notre Créateur. Il se sent aimé au-delà de son handicap et pour l’éternité promise. Quelle leçon lumineuse pour nous, valides, et quel encouragement !

 

Nous sommes dans un monde de souffrances. La question est de savoir comment traverser les épreuves, subir les échecs, accueillir les douleurs. Avec ou sans Dieu ?

L’espoir nait d’une rencontre merveilleuse, celle de notre Père céleste. Il veut se charger de nous, avec tout son amour. Il veut se révéler à tous ceux qui le cherchent réellement.

 

La Bible nous le confirme :

 

Psaume 42:6

“Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu.”

 

Philippiens 4:6-7

“Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.”

 

Alors oui, de la souffrance peut naître l’espoir, ... tant que nous gardons les yeux fixés sur Dieu !

 

 

Isabelle




Dieu peut-il changer le mal en bien ? Qu’en pensez-vous ?

Avril 2017

 

Le 08 juin 1972, la vie de Kim Phuc bascule dans l’horreur... brulée au 3ème degré par du gaz Napalm... C’est la guerre du Vietnam... la petite fille nue court sur la route de l’enfer... La photographie, immortalisant l’instant, a fait le tour du monde.

Après 14 mois d’hospitalisation, 17 interventions chirurgicales, des années de souffrance, Kim Phuc est aujourd’hui citoyenne canadienne, ambassadrice de l’Unesco. Elle a décidé de consacrer sa vie à promouvoir la paix, elle a créé à cette fin la Fondation Kim Phuc.

 

Yannis Gauthier a connu la prison... tout d’abord “petit délinquant” dans un milieu familial difficile, les échelons menant vers le grand banditisme ont été rapidement atteints. Influencé par un grand frère violent, sa situation était jugée comme “irrécupérable”.

Aujourd’hui le pasteur Yannis Gauthier, auteur du livre “52964 des ténèbres à la lumière” consacre une bonne partie de son activité à partager l'Évangile dans les milieux carcéraux, les quartiers sensibles.

 

Parmi tant d’autres, ces deux histoires témoignent d’un changement radical de vie, d’une délivrance, voire d’une renaissance... Elles nous ont beaucoup marqués et nous aident à réfléchir sur le thème de ce 32ème P’tit Dej :

 

“Dieu peut-il changer le mal en bien ? Qu’en pensez-vous ?”

 

A 9 ans, Kim Phuc n’a plus connu l’insouciance de l’enfance. Son corps atrocement brûlé lui rappelle ce qu’elle a subi... et pourtant, contre toute attente, aujourd’hui son visage rayonne... elle renvoie au monde un sourire de bonté et de paix. Elle a pardonné ! Et elle le fait savoir. Son message est clair, animé d’une force nouvelle...

 

Comment est-ce possible ? ... Dieu peut récupérer des situations catastrophiques, Dieu peut changer des vies, Dieu intervient. Autant faut-il qu’on le laisse agir...

 

 

Yannis Gauthier évoque aussi son grand frère, violent, dangereux pour son entourage, mort dans un restaurant, tué par trois balles. Après avoir cherché une ultime “embrouille”, sa vie s’est arrêtée. La Bible, qu’il gardait sur lui comme un porte bonheur, ne lui a servi à rien. Il ne l’avait jamais ouverte. Il s’est refusé finalement de faire la plus belle des rencontres, celle de Jésus Christ, une rencontre essentielle qui aurait, sans aucun doute pour lui aussi, changé sa vie...

 

Nous comprenons toute la portée d’une seule décision essentielle, celle de confier notre vie à Dieu, celle de lui donner toute la place pour qu’il agisse. Lui seul peut apporter la solution à nos souffrances, parce qu’il nous connaît parfaitement et il voit loin... Il est incontestable qu’il a des projets pour nous.

Accepter et nourrir une relation personnelle avec lui est la clé de toute vie réussie. Recevoir sa grâce et son pardon est le trésor qu’il nous offre.

 

La Bible relate les aventures de grandes figures transformées par la rencontre avec Dieu, comme Moïse qui a sorti le peuple hébreu d’Égypte pour la terre promise. Un voyage incroyable de 40 années.

L’exemple aussi de Joseph, fils de Jacob et de Rachel, haï par ses frères, vendu comme esclave, et qui finalement parviendra à la tête d’un pays et pardonnera à ses frères. Comment ne pas être interpellé par de tels revirements de situations ?

 

Dieu intervient, pleinement, puissamment. Jésus en est le plus bel exemple ! Il est venu sur la terre pour mourir sur une croix pour nous sauver, et ... il est ressuscité !

Oui, Dieu change le mal en bien.

 

Épître aux Colossiens 1 : 21-22

“Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche, [...]”.

 

 

Isabelle




Nous portons tous des masques, mais vient un temps où l’on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau.

Mars 2017

 

La citation d’André BERTHIAUME constitue la base de réflexion de notre P’tit Dej de ce mois de Mars :

 

“Nous portons tous des masques, mais vient un temps où l’on ne peut plus les retirer
sans s’arracher la peau.”

 

La fête de “mardi gras” se traduit par un certain nombre d'événements très festifs comme le Carnaval. Le masque alors exhibé, bien souvent très ornementé, est force de symboles...

Mais dans la vie de tous les jours, quelle signification peut-on donner aux masques que l’on affiche ?

 

Tous joyeusement réunis, nous entamons le débat sur ce sujet, autour d’un petit café ou thé fumants et du croissant indispensable !

 

Par différentes vidéos et après avoir écouté le témoignage de Claire-Lise, nous comprenons,

  • que le masque que nous portons peut servir à cacher notre vraie nature, afin d’être mieux accepté, afin de mieux coller au moule et de se sentir en phase avec les autres, dans un souci d’appartenance...
  • que le masque que nous subissons peut nous avoir été imposé par autrui, nous classant dans une catégorie, et ceci parfois bien malgré nous.
  • que le masque qui couvre notre personnalité est parfois un pansement sur nos propres souffrances, nous obligeant à faire semblant d’être bien...

 

  • que le masque qui nous recouvre sert aussi à masquer un grand vide, une peur de l’inconnu, une solitude intérieure.

Pourquoi avons-nous tant besoin de porter ce masque ? Qui sommes-nous réellement derrière ce masque ? Comment rester nous-mêmes, être bien dans “notre peau” quand le masque tombe ?

 

En fait, il est si reposant d’être soi-même, de ne pas avoir à tricher...

Oui, il est si reposant de se tourner vers le seul qui nous connaît réellement, celui qui nous a créés, qui nous a voulus, qui nous aime tels que nous sommes, qui nous guide dans notre vie de tous les jours,...vers notre Dieu, vers notre Père Céleste !

 

Jean-Luc nous rappelle sa parole, source d’encouragement :

 

Dieu nous a créés comme il le souhaitait, avec tout son amour.

Psaume 139:13-14

“C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien.”

 

Dieu nous invite à déposer notre fardeau au pied de la croix.

Matthieu 11:28

“Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.”

 

Alors, laissons tomber les masques ! Que notre joie s’exprime sur notre visage, que notre marche soit celle de la vérité... Elle nous conduira inévitablement sur le chemin de Dieu.

 

 

Isabelle




La fidélité est-elle essentielle ?

Février 2017

 

Ce 30éme P’tit Dej fait salle comble ! Les habitués, mais aussi de nouvelles personnes comme aujourd’hui Paulette et Jean-Michel, sont venus partager ce moment convivial. Thé, café et rires, tout y est ! Les discussions s’animent autour du thème suivant :

 

“La fidélité est-elle essentielle ?”

 

Un micro-trottoir projeté à l’écran met en évidence la diversité des points de vue. Du jeune au plus âgé, on l’espère cette fidélité ! Mais force est de constater qu’elle fait souvent défaut, qu’elle n’est plus vraiment à la mode, comme une tenue bien souvent relayée au placard...

Nous comprenons que la fidélité est mise à mal par notre société, qui va si vite, qui consomme, qui jette, qui ne s’embarrasse plus de codes contraignants ! De nos jours, 43% des personnes reconnaissent être infidèles... La désillusion semble l’emporter.

 

Et pourtant !

 

Vincent nous rappelle que la personne fidèle est une personne fiable, sur laquelle nous pouvons compter.

Henri souligne que la fidélité est le fondement des relations vraies.

Jean-Claude reconnaît aussi qu’elle se travaille, car pas forcément innée.

C’est le ciment du couple. Les mauvaises expériences ne sont pas, fort heureusement, la norme.

 

La fidélité est le résultat d’une décision personnelle, d’une motivation profonde. Je suis fidèle à une personne parce que je la respecte, parce que je l’aime, parce que la relation est nourrie, dépourvue d’égoïsme personnel. 

 

 

On parle de challenge, de confiance, de persévérance, finalement de sentiments profondément ancrés dans notre cœur... L’être humain a été créé pour être fidèle, comme il est fait pour aimer... tout simplement, et la parole de Dieu est là pour nous le rappeler :

 

Deutéronome 7:9

“Sache donc que c’est l’Eternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements.”

 

Psaume 25:10

“Tous les sentiers de l’Eternel sont miséricorde et fidélité, Pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements.”

 

Psaume 117:1-2

“Louez l’Eternel, vous toutes les nations, Célébrez-le, vous tous les peuples !

Car sa bonté pour nous est grande,

Et sa fidélité dure à toujours.

Louez l’Eternel !”

 

1 Corinthiens 1:9

“Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur.”

 

2 Thessaloniciens 3:3

“Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin.”

 

2 Timothée 2:13

“...si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.”

 

Alors OUI la fidélité est essentielle ! ... afin de construire tous ensemble et avec l’aide de Dieu un

royaume d’amour...

 

 

Isabelle




En ce début d’année 2017, êtes-vous optimiste ? Pourquoi ?

Janvier 2017

 

Généralement toute nouvelle année s’accompagne de bonnes résolutions, de projets plus ou moins réalistes, de vœux partagés pour des jours meilleurs... mais la question que nous pose Jean-Luc aujourd’hui est toute simple et essentielle :

 

“En ce début d’année 2017, êtes-vous optimiste ? Pourquoi ?”

 

Tout à la joie de nous retrouver autour de notre traditionnel Thé ou café, les conversations s’animent, les avis sont multiples. Quoi qu’il en soit, nous reconnaissons tous la pertinence de certaines citations projetées à l’écran, comme :

 

“Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.” Winston Churchill.

“L’optimisme, c’est voir la vie à travers un rayon de soleil.” Carmen Sylva.

“Un pessimiste fait de ses occasions des difficultés et un optimiste fait de ses difficultés des occasions.” Antoine Saint Exupéry.

 

Au travers des différentes expériences de chacun, on comprend qu’être optimiste n’est pas une sinécure. Les médias avec leurs lots de mauvaises nouvelles, notre propre caractère souvent enclin à l’inquiétude et au découragement, l’avancée en âge accompagnée de sa nostalgie du passé, la solitude, la maladie sont autant d’obstacles rencontrés sur le chemin de l’optimisme...

 

Pourtant nous pouvons assurément cultiver et faire croitre notre optimisme. Si certaines “recettes” peuvent nous aider un temps et prêter à sourire, l’essentiel est de garder notre cap, de porter notre regard vers un but précis. 

 

 

Comme nous le rappelle Jean-Luc, notre vie nous appartient et nous ne sommes pas obligés de la subir. Refusons de nous laisser abattre face à un monde “qui va mal !”.

 

Notre foi en Dieu est notre moteur.

 

“Je crois dans le christianisme autant que je crois dans le soleil qui se lève, pas seulement parce que je le vois mais parce que grâce à lui je vois toutes les autres choses” Cs Lewis.

 

Même si nous avons le droit d’être triste parfois, c’est de l’amour de Dieu que se nourrit notre optimisme.

Les paroles de Jésus sont un trésor d’encouragement.

Nous relisons Matthieu 6 V25-34 :

“v25 C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? v26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans les greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? v27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? [...] v33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par dessus. v34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.”

 

C’est parce que Dieu nous aime, parce qu’il nous a désirés, que nous pouvons sans crainte nous engager sur le chemin qu’il déroule devant nous... Faisons le avec joie et le plus bel optimisme !

 

 

Isabelle