Année 2015


Savons-nous construire des ponts dans une société qui érige des murs ?

Novembre 2015

 

 “Savons nous construire des ponts dans une société qui érige des murs ?”

 

Sujet grave, sujet d’actualité, ... Jean-Luc lance le débat pour notre 16ème P’tit Déj’ Théo-Café de ce 14 novembre 2015.

Le café et le thé sont servis, les discussions s’animent, nous voilà lancés dans un débat animé, toute à la joie de nous retrouver et de pouvoir échanger.

 

Que ce soit le témoignage de notre cher Vincent, ou bien les récits d’anonymes tirés de vidéos, les vérités suivantes sont mises en lumière :

 

Construire un pont, c’est permettre à des opinions différentes de se rejoindre, que ce soit pour des différents d’ordre professionnel, familial, culturel ou autre. Vincent nous a expliqué comment, à un moment de sa vie, sa position de syndicaliste chrétien, a permis de favoriser des échanges apaisés entre les salariés et la Direction d’une grande entreprise.

 

Construire un pont, c’est tendre la main vers une personne emmurée dans sa détresse. Avec l’aide de Dieu, avec le cadeau de la parole de Dieu, c’est pouvoir toucher cette personne dans son cœur et lui faire entrevoir la promesse d’un avenir lumineux... de l’autre côté du pont. Quelle émotion ressentie à l’écoute du témoignage de Sabrina (extrait de l’émission “Toute une histoire” sur France 2), jeune femme ex droguée qui a reçu l’amour de Dieu comme une délivrance !

 

Construire un pont, c’est aussi réunir l’impensable, c’est permettre un grand pas vers la tolérance, faire tomber les armes, c’est reconnaître qu’un juif israélite et un musulman palestinien (ex combattant du Fatah) puissent se rejoindre dans l’amour de Dieu. 

Tous deux, au travers d'un cheminement personnel, ont découvert l'amour du Christ et expérimenté son pardon, avant de se rencontrer l'un et l'autre et vivre une vraie réconciliation. (témoignage vidéo remarquable !). Dieu est puissant, il œuvre dans la réconciliation des hommes.

 

Construire un pont, c’est finalement être capable de faire de grands pas, avec une aide précieuse, puissante, celle de Dieu. Il agit, il nous guide, il nous montre le chemin à suivre... Les paroles de Dieu sont autant de clefs qui ouvrent les portes et font tomber les murs.

 

Jean-Luc termine le débat en citant le passage de la bible

 

2 Corinthiens 5.19-21 :

“19Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! 21Celui qui n’a point connu le péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.”

 

Construire un pont, c’est aussi porter simplement le message divin vers notre prochain...

Dieu a pris l'initiative d'établir un pont entre lui et les hommes. Emmurés par le péché, nous étions incapables d'aller vers lui. Dieu s'est approché de nous en Jésus. C'est lui le pont véritable qui nous permet d'être réconciliés avec notre Père céleste. C'est aussi lui qui nous permet de construire un pont vers l'autre.

 

Isabelle 

 




La Bible est un livre : génial ? Périmé ? Dépassé ? Actuel ? Qu'en pensez-vous ?

 Octobre 2015

  

“La Bible, un livre dépassé ?”

 

Voilà bien une question fondamentale vers laquelle nous avons porté nos réflexions, lors de notre P’tit Déj’ Théo-Café de ce 24 octobre 2015.

 

Tout à la joie de nous retrouver, nous avons eu l’agréable opportunité de pouvoir accueillir une équipe d’évangélisation de la région parisienne, qui nous a chaleureusement accompagné dans ce moment d’échanges et de convivialité.

 

Si la Bible reste le livre le plus distribué de tous les temps, son contenu reste cependant énigmatique pour bon nombre de personnes non chrétiennes, et notamment parmi les jeunes qui avouent ne pas en mesurer la portée.

 

Les témoignages de Priscille, Michel et Nathan nous ont apporté un éclairage précieux sur la relation qu’ils entretiennent avec leur Bible.

 

Les fondamentaux suivants sont mis en évidence :

 

La Bible apporte les réponses aux questions que nous nous posons sur Dieu, sur Jésus, et sur nous-mêmes. Priscille a pu ainsi mieux appréhender la relation étroite entre Dieu et son fils Jésus Christ.

 

Michel nous rappelle que la Bible, extrêmement riche d’histoires, de personnages fabuleux, empreinte de poésie, est le message de Dieu pour nous. Sa lecture quotidienne nous transforme, nous guide sur le chemin de notre vie et dans notre relation aux autres. Elle alimente notre foi, elle nous nourrit.

 

Comme le dit si bien Nathan, la Bible est la lettre d’amour que Dieu nous a écrite. Elle donne un sens à notre vie, elle nous donne la paix, elle comble le vide de notre cœur et répond à notre besoin. Elle est essentielle, comme l’oxygène que nous respirons.

 

 

Oui, la Bible un livre génial ! Elle est vivante ! Laissons-nous porter par ces quelques extraits :

 

Genèse 1.27 :

“Tu as été créé à mon image.”

 

Actes 17.28 :
“Je suis le mouvement, la vie et l’être.”

 

Jérémie 1.4-5 :
“Je te connaissais même avant que tu sois conçu.”

 

Ephésiens 1.11-12 :
“Je t’ai choisi au moment de la création.”

 

Psaume 139.16 :
“Tous tes jours sont écrits dans mon livre.”

 

Psaume 139.14 :
“J’ai fait de toi une créature merveilleuse.”

 

1 Jean 3.1 :
“C’est mon amour de Père que je répands sur toi.”

 

1 Jean 3.1 :
“Parce que tu es mon enfant et que je suis ton Père.”

 

:Deutéronome 4.29 :
“Si tu me cherches de tout ton cœur tu me trouveras.”

 

2 Thessaloniciens 2.16-17 :
“Car je suis ta plus grande source d’encouragement.”

 

 1 Jean 2.23 :
“Si tu acceptes mon fils Jésus, tu me reçois.”

 

Jean 1.12-13 :
“Ma question est : Veux-tu être mon enfant ?”

 

En conclusion et pour répondre à la question “que représente la Bible ?”, citons le psaume 119.105 :

 

“Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier.”

 

Isabelle




Quel regard portons-nous sur l'autre et en particulier sur l'étranger ?

Septembre 2015

 

“Quel regard portons-nous sur l’autre, sur l’étranger ?”

 

De tragiques évènements ont marqué l’actualité de cette rentrée de septembre. L’afflux massif de migrants, fuyant leur pays et les menaces de morts, fut le thème de réflexion de notre 14ème P’tit Dej’ !

 

Ravis de nous retrouver après une pause estivale, nous avons exprimé, sur ce sujet, nos divers points de vue, tout en reconnaissant notre sentiment d’impuissance face à ce drame humain...

 

Alors oui,

 

L’étranger fait peur, inquiète.

Envisager le problème de façon globale revêt un caractère paralysant, devant l’ampleur de la tâche. C’est peut-être aussi une manière de se dédouaner et de renvoyer en quelque sorte la faute sur les autres...

L’étranger a des droits, mais... n’a-t-il pas aussi des devoirs vers la main qui se tend vers lui ?

Les barrières de nos pensées sont si lourdes à lever.

 

Mais attention,

 

Comme le dit si bien Camille “On est tous l’étranger de quelqu’un !” dans sa propre famille, au travail, pour nos voisins.

Ne nous laissons pas influencer par les images “choc” diffusées en boucle par les médias. Faisons la démarche de nous informer, d’être à l’écoute de l’autre et portons notre regard... aussi autour de nous. Chaque cas est particulier. Chaque petite action, chaque petit pas vers l’autre est une victoire.

 

Jean-Luc nous rappelle, à juste titre, une phrase de Saint Exupéry “On ne peut voir l’autre qu’avec les yeux du cœur...”

 

Alors que dit la bible ? De très nombreux passages font référence à l’étranger, à l’attitude que nous devons avoir. Jean-Luc nous en a lu certains, comme :

 

 

 

Lévitique 19.33-34 :

“33Si un étranger vient séjourner avec nous dans votre pays, vous ne l'opprimerez point. 34Vous traiterez l'étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ; vous l'aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étrangers dans le pays d'Egypte. Je suis l'Éternel, votre Dieu.”

 

Deutéronome 10.18-19 :

“18qui fait droit à l'orphelin et à la veuve, qui aime l'étranger et lui donne de la nourriture et des vêtements. 19Vous aimerez l'étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d'Egypte.”


Lévitique 25.23 :

“23Les terres ne se vendront point à perpétuité ; car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants.”


1 Chroniques 29.15 :

“15Nous sommes devant toi des étrangers et des habitants, comme tous nos pères ; nos jours sur la terre sont comme l'ombre, et il n'y a point d'espérance.”


1 Pierre 2.11 :

“11Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme.”


Matthieu 7.12 :

“12Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes.”

 

Le message de Dieu est clair. Nous sommes tous de passage sur terre. Nous sommes tous des étrangers. Arrêtons de porter sur l’autre un regard de supériorité, de propriétaire suffisant. Seul Dieu est maître à bord. Rappelons nous que c’est lui seul qui distribue.

 

En conclusion et pour reprendre la dernière référence à Matthieu, “Faisons aux autres ce que l’on voudrait que l’on nous fasse.”

 

Isabelle




Le pardon. Peut-on le vivre réellement ? (Donner et recevoir)

Juillet 2015

 

“Je te demande pardon.”

 

Petite phrase si difficile à dire, et pourtant...

 

C’est avec grand plaisir que nous sommes de nouveau réunis en ce 18 juillet 2015 au P’tit Dej’ Théo-Café, afin d’aborder le thème, oh combien fondamental, du Pardon.

 

Afin d’alimenter notre réflexion, Jean-Luc nous livre, entre autres, ces citations de personnes plus ou moins célèbres :

  • “Je pardonne à tous ceux qui m'ont offensé... mais je garde la liste!” (Daniel Bilalian)
  • “Le pardon est le parfum que la violette répand sur le talon qui l'a écrasée.” (Mark Twain)
  • “Quand tu pardonnes, tu ne changes pas le passé mais tu changes assurément l'avenir ” (Inconnu)
  • “Si véritablement nous désirons aimer, nous savons bien que nous devons apprendre à pardonner.” (Mère Térésa)
  • “Le Pardon panse tes plaies du passé, te libère du présent, te procure la paix dans le futur.” (Claude Duquette)

 

Vincent nous fait part de sa propre expérience et nous rappelle, à juste titre, que le Pardon est la base de l’engagement chrétien. Etre pardonné et accorder son pardon dans un échange fraternel chasse l’incompréhension et le malentendu.

Mélody, quant-à-elle, nous montre par son témoignage, que le pardon n’est pas toujours facile à donner, que cela semble quelquefois impossible face au mal porté, mais qu’avec Dieu et grâce à lui, cela peut être rendu possible parce qu’il est SANS LIMITES. Ecouter le témoignage d’une personne en souffrance peut nous renvoyer à nos propres rancunes et nous faire réfléchir. Nous prenons alors conscience que nous sommes enfin prêts, nous-mêmes, à pardonner.

 

Garder au fil du temps une amertume au fond de soi, même sans en avoir vraiment conscience, peut modifier implicitement notre comportement. Jean-Luc témoigne de son expérience et nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour accorder un pardon. Ressentir le besoin de pardonner, même des années après, peut se révéler, contre toute attente, libérateur.

 

La Bible nous délivre le message de Dieu, et mentionne le pardon à de nombreuses reprises, comme :

 

1 Jean 2.12 :

“12Vos péchés vous sont pardonnés à cause de ce que Jésus a fait.”

 

Psaume 32.1 :

“1Heureux l’homme dont la faute est effacée et le péché pardonné.”

 

Ephésiens 4.32 :

“32Pardonnez-vous réciproquement comme Dieu vous a pardonné par le Christ.”

 

Dieu nous demande de nous pardonner les uns les autres, de se pardonner à soi-même aussi. Dieu nous aide à pardonner et Dieu nous pardonne... C’est un Don que Dieu nous fait !

 

Isabelle 




La nature nous forme, l'école nous informe, la vie nous déforme, mais seul Jésus-Christ nous transforme ! Qu'en pensez-vous ?

Juin 2015

 

“La nature nous forme, l’école nous informe, la vie nous déforme... mais seul Jésus nous transforme !”

 

Voici le thème de réflexion lancé pour notre 13ème P’tit Dej’ “Théo Café” ! La salle est comble, le café est servi, les regards sont attentifs... nous avons la joie de recevoir un invité de marque ! Daniel CORONES, pasteur et aumônier à la prison de Grasse, nous honore de sa présence et vient nous délivrer son message.

 

Tout d’abord, avec humilité et gentillesse il accepte de nous parler de l’autre “Daniel CORONES”, celui des années difficiles, celui qui marchait au bord du fil, près à tomber dans le vide, celui qui trainait dans les ruelles noires et fréquentait les loubards de quartier... “Dis moi qui tu fréquentes, et je te dirai qui tu es...”

Et puis, des personnes chrétiennes ont su lui tendre la main et lui délivrer un message qu’il a bien voulu écouter... Sa vie s’en est trouvée bouleversée, transformée. Une renaissance, un autre Daniel CORONES !

 

Pourquoi un aumônier dans une prison ? Avant toute chose, pour mettre en pratique une parole du Christ.

Dans Matthieu 25.36, nous pouvons lire :

“...J’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi.”

En fait, Daniel vient pour nous parler de son Ami, de l’influence qu’il a eu dans sa vie. Un ami, certes particulier... mais un ami que nous avons le choix, nous aussi, d’accueillir dans notre cœur, main dans la main sur le chemin de notre vie. Cet ami, c’est Jésus !

 

Daniel rencontre beaucoup de personnes, incarcérées ou non. Après une épreuve dans leur vie, certaines semblent changer de cap, enthousiastes dans leur engagement altruiste, au secours des autres. Elles semblent avoir trouvé une raison de vivre, une réponse parfois à leur errance passée. Elles ont foi en elles-mêmes, elles se dévouent pour les autres, partent vers un combat de vie, peut-être, pour se racheter aussi...

 

N’est-ce pas seulement une façade ? Un baume sur les blessures ? Ne faisons pas fausse route. Le message de Daniel est clair :

Dieu, quant à lui, veut nous transformer radicalement, en profondeur. Il nous faut renaître en Christ !

 

Dans la deuxième lettre de Paul aux Corinthiens 5.17 nous pouvons lire :

“Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.”

 

Merci à Daniel d’être venu témoigner, merci d’avoir su parler à nos cœurs et de nous avoir rappelé le message de Dieu si précieux à chacun de nous.

 

Isabelle




Toute la vie ! (Chanson des enfoirés de Jean-Jacques Goldman) La vie est belle avec Dieu !

Mai 2015

 

“Toute la vie”

 

1er single des Enfoirés 2015, paroles de Jean-Jacques GOLDMAN, était le point de départ de notre réflexion pour ce “Théo-Café” du 16 mai 2015.

 

Cette chanson, basée sur un échange entre deux générations, celle des “jeunes” reprochant aux “anciens” de leur avoir laissé un héritage sans espoir marqué par le gaspillage, la pollution, l’absence de perspective... et celle des anciens intimant les jeunes à réagir, à ne pas s’apitoyer sur leur sort et à prendre leur vie en main !

 

Qu’avons nous, tous ensemble, compris de ces paroles échangées...

 

Tout d’abord que notre vie n’est pas un long fleuve tranquille, elle est faîte d’embûches et d’épreuves à surmonter...

 

Que notre vie qui s’écoule petit à petit, passe finalement très vite et qu’il y a urgence à construire son chemin...

Qu’une vie menée sans directive, sans projet, sans espoir est une vie en danger...

 

Alors, comme une évidence, que nous soyons au printemps ou à l’hiver de notre vie, nous avons compris qu’elle pouvait être belle, lumineuse. Il suffisait de le vouloir... avec l’aide de Dieu, présent, qui nous aime, qui nous guide, qui nous a créé et qui nous a tout donné.

Faisons preuve de reconnaissance pour cette précieuse vie qu’il nous offre comme un cadeau inestimable, mais aussi fragile. Aujourd’hui, le regard que nous portons autour de nous contribue à construire notre vie de demain.

 

La Bible dit dans Ecclésiaste 12.1-3 :

“Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse,...”

 

Mais encore dans le psaume 90.12, on peut lire :

“Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse.”

 

Merci à tous encore pour cette rencontre chaleureuse ! La vie est belle ! La vie ne peut être belle qu'en Dieu, l'auteur de la vie !

 

Isabelle




Comment faire face à la souffrance ? Comment la supporter ?

Avril 2015

 

Le Théo Café du 18 avril fut de nouveau l’occasion d’une belle rencontre, riche d’échanges et d’émotion.

Sur le thème de “la souffrance”, nous avons pu croiser nos points de vue et mettre en lumière des chemins d’espérance...

Comment vivre au quotidien avec sa souffrance, quelle soit liée à la maladie, à la séparation... ? Y faire face ? L’apprivoiser ?

Simone, Lydia et Claire Lise nous ont offert avec émotion, sincérité et humilité leur témoignage poignant, riche d’enseignement.

Leurs “maux” livrés en confidence nous révèlent des vérités essentielles :

 

Il est tellement plus facile de vivre sa souffrance avec l’aide de Dieu.

Accordons lui totalement notre confiance, car il est un consolateur qui nous aime, quoi qu’il en soit. Il nous donne sa paix, son réconfort dans cet amour partagé. Dieu est un père. Mettons notre main dans la sienne et laissons nous mener sur le chemin qu’il a tracé pour nous, laissons le continuer son œuvre dans notre cœur.

La victoire n’est pas dans la guérison, elle est dans la communion que nous avons avec Dieu, à chaque instant de notre vie, dans la paix profonde qu’il nous procure. Trouvons dans la prière, un chemin d’espérance.

Et puis nos amis sont comme des bâtons de berger. Sachons les solliciter pour leurs prières. Ils ne demandent qu’à nous accompagner, avec l’aide de Dieu, sur notre chemin de vie.

 

La Bible est un merveilleux cadeau, une source formidable d’espérance.

 

Jean-Luc, pour conclure, nous a rappelé un extrait des Lamentations de Jérémie 3.19-23 :

“19Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison ; 20Quand mon âme s’en souvient, Elle est abattue au-dedans de moi. 21...Ce qui me donne de l’espérance. 22Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; 23Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! Que ta fidélité est grande !”

 

Isabelle 




En quête de bien-être ou de mieux-être ! Pourquoi une telle recherche ?

Mars 2015

 

Une fois encore notre rencontre Théo Café de mars  fut empreinte de bonne humeur et de joie partagées.

Nous avons parlé de “Zénitude”… vaste mouvement de société, un challenge pour tous qui se résume à cette grande question : comment faire pour me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête ?

On constate que depuis quelques années, des recettes, des outils pour s’élever spirituellement, pour aller mieux, pour gagner en sagesse alimentent une littérature florissante. On prône un esprit zen dans un corps parfait.

 

Comme par exemple les titres de livres suivants :

  • Méditation, l'aventure incontournable
  • J'apprends à être zen
  • Mon année anti-stress
  • Quand le pouvoir de la pensée l'emporte sur les médicaments
  • Nos voies d'espérance
  • Briller de sa propre lumière
  • Comment t'aimer toi et tes enfants
  • Plaidoyer pour l'altruisme
  • Deviens qui tu es
  • Sur la route spirituelle
  • La pleine présence
  • Savoir lâcher prise
  • Le bonheur d'être responsable
  • Eveillez vous ! Miracle de la pleine conscience et révolution spirituelle

Un témoignage et des avis partagés par tous, nous ont orienté vers une solution, une vérité lumineuse, qui semble être la clef : l’amour de DIEU !

 

Quand nous lisons qu’il faut méditer, alors pourquoi ne pas plutôt prier DIEU, en fait… méditer la parole de Dieu.

Quand nous lisons qu’il faut lâcher prise, confions plutôt à DIEU nos difficultés, il a des solutions pour chacun de nous.

Quand nous lisons qu’il faut avoir confiance en soi, n’oublions pas que DIEU nous aime. Et que c’est vers lui que notre foi doit s’exprimer.

Quand nous lisons enfin qu’il faut “briller de notre propre lumière”, laissons plutôt rayonner l’esprit saint dans notre cœur…

 

Nous avons rappelé la parole de DIEU : 

 

Jean 6.35 :

“Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.”

 

Ces réflexions, ponctuées de chants en l’honneur de DIEU, ont permis encore une fois de resserrer les liens qui nous unissent et ont fait de ce petit déjeuner une belle réussite !

 

Isabelle 




On dit que “amour” rime avec “toujours” Qu'en pensez-vous ?

Février 2015

 

“On dit que l’amour rime avec toujours. Est-ce vraiment le cas ?”

 

Nous avons reçu, il y a quelques mois, un faire-part de mariage sur lequel était inscrit en dessous des noms des futurs mariés : “Amour pour toujours.”

 

J’ai trouvé cette phrase pleine de naïveté. On aurait plutôt idée de trouver ces mots dans la bouche de 2 enfants liés par une grande amitié, des “frères de sang” mais pas sur un faire-part de mariage.

 

Nous allons fêter nos 28 ans de mariage avec Jean-Luc ; 28 ans que nous nous sommes jurés fidélité, pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort nous sépare.

 

L’amour pour toujours peut être un souhait. Mais on sait aussi que l’amour n’est pas quelque chose d’inerte qui s’acquière une fois pour toutes. C’est un sentiment qui nait entre 2 personnes et qui se construit, qui se nourrit et s’entretient.

 

Sur notre faire-part de mariage, nous avons mis un verset de la Bible qui se trouve dans Colossiens 1.17 : “17Christ est avant toute chose et tout subsiste en lui.”

 

Dieu a créé le couple. Dans Matthieu 19.4-6 on lit : “4N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, a fait l’homme et la femme 5et qu’il a dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’un ? 6Ainsi, ils ne sont plus deux mais ne font qu’un. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.”

Effectivement, faites une fois l’expérience de coller deux feuilles de papier ensemble et de les décoller par la suite. Aucune des deux feuilles ne sortira intacte. Une sera déchirée et l’autre héritera des morceaux de la première.

 

Lorsque le mariage s’inscrit dans le plan de Dieu, lorsqu’il se construit en lui, lorsque Jésus est mis à la juste place, c’est-à-dire à la première place, dans les choix, les décisions, il subsiste parce que ses fondements sont solides. Dieu nous promet son aide, sa fidélité, il nous accorde son pardon. Avant de s’occuper de notre couple, Dieu s’occupe de nous individuellement. Il fait un travail en nous. Pour qu’un couple tienne et se maintienne il faut que les deux fassent son bout de chemin.  

 

J’ai souvenir après quelques années de mariage, avoir prié Dieu de changer Jean-Luc. Dieu m’a répondu mais peut-être pas comme je le voulais. Il a en fait changé mon regard envers Jean-Luc et changé mon coeur. 

 

Le mot “pardon” a une place de choix dans une vie de couple. Il ouvre au dialogue quand celui-ci a été rompu. Le pardon est le chemin de la guérison quand les mots et situations ont dépassé l’entendement. Il rend humble et permet de se relever. C’est un petit mot mais malheureusement, tellement dur à sortir.  

 

Après 28 ans de mariage, nous savons que nous avons et aurons toujours besoin de Dieu pour avancer. Nous sommes reconnaissants l’un pour l’autre, contents de l’amour que nous nous portons. C’est un beau projet de vie que Dieu a eu et a pour nous, et j’ai envie de dire que, oui, notre souhait est que ce ne soit autre que l’amour pour toujours.

 

Isabelle